Le maïs QPM est une céréale hyperprotéique. Il a été testé au Sénégal dans les années 2000. Mais c’est en 2007 que l’équipe du Réseau semencier africain a réussi, en relation avec SG 2000 et un GIE Touba Tawfekh de Saré Alkaly, à l’introduire en grande culture au Sénégal. Ainsi, deux noyaux de base furent été utilisés : un originaire du Ghana et un autre du Mali. Ces noyaux ont permis d’effectuer en 2008 un don de 18 tonnes de semences à la GOANA et de favoriser la couverture de plus de 1.000 hectares. A l’étape actuelle, le QPM fait l’objet d’une forte demande sur le marché local. Il est utilisé dans la préparation de couscous, la fabrication de pain enrichi, de gâteaux, de galettes, de bouillies, etc.
En 2009, un programme semencier de 120 ha de Bases et R1 et 450 ha de maïs de consommation ainsi qu’un noyau de base de 5 ha riz Nerica ont été initiés grâce à un financement de l’USAID. A cet effet, l’appui de la Fédération des Maïziculteurs Unis (FMU) et Bantaare de la Sodefitex a été sollicitée pour promouvoir ces deux spéculations. Tout laisse croire qu’au rythme où vont les choses, l’on s’achemine vers une autosuffisance en maïs vers 2012 et en riz Nerica vers 2015. Ces deux cultures vont probablement jouer un rôle majeur dans la vie des sénégalais. Elles apportent des compléments de base en protéines végétales qui sont des éléments très utiles à la croissance humaine mais très peu présentes dans les céréales.
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